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  • MiniaAr
    a répondu
    Envoyé par Miox Voir le message
    Tu m'connais Nossiub, l'agression Mamelouke ne restera pas impunie ! (Pour une fois que c'est pas moi l'agresseur, d'ailleurs.)

    Très chouette AAR MiniaAr (ça donnerait presque envie de ne pas t'attaquer pour que tu continues à pondre ce boulot avec le même entrain)
    Mais juste presque hein, faudrait pas abuser non plus.
    Dernière modification par MiniaAr, 28-01-2017, 23h55.

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  • Miox
    a répondu
    Tu m'connais Nossiub, l'agression Mamelouke ne restera pas impunie ! (Pour une fois que c'est pas moi l'agresseur, d'ailleurs.)

    Très chouette AAR MiniaAr (ça donnerait presque envie de ne pas t'attaquer pour que tu continues à pondre ce boulot avec le même entrain)

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  • MiniaAr
    a répondu
    Voilà, prologue et premier chapitre terminés.

    Et oui Liquid, la référence dans le titre est voulue (comme souvent).

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  • Nossiub
    a répondu
    Envoyé par Restif Voir le message
    Mon petit doigt me dit qu'il est déjà au courant .
    Je viens de voir la carte de la deuxième session: les frontières de l'ancienne Irak sont intéressantes...

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  • Restif
    a répondu
    Mon petit doigt me dit qu'il est déjà au courant .

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  • Nossiub
    a répondu
    Au vu du superbe titre de l'AAR, la prise de Bagdad est plus que certaine! L'Ottoman est au courant?

    Sinon ton deuxième épisode et ta progression en Mer Rouge ne manque pas de Charm.

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  • Liquidstuff
    a répondu
    Le Combat des Sheiks : Nan mais please, à quand le général 6/6/6 appelé Obélix.


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  • MiniaAr
    a répondu

    Chapitre I - Le Combat des Sheiks



    Ô Soudan, mon Soudan

    C'est déjà ça, c'est déjà ça.

    Avec un Sultan qui entame sa 72ème année et pas d'héritier en vue, il faut se lancer rapidement pour éviter d'être bloqué par une régence handicapante dès le début. C'est pourquoi la mission de conquête de Qisr Ibrim sur les bords du Nile et représentée plus haut est immédiatement choisie. Après avoir signé une alliance avec nos voisins Libyens du Fezzan, la guerre est donc déclarée au royaume Nubien de Makuria, avec ses alliés coptes d'Alodia et de Medhi Bahri mis en cobelligérants. La guerre se déroule sans accroc et les infidèles sont vaincus et occupés un par un. Une première paix est signée avec Medhi Bahri qui voit le port de Massawa sur la mer Rougeet sa région intérieure intégrer le Sultanat Mamelouk.

    Pour atteindre l'Alodia, un accès militaire avait été demandé aux tribus nomades des Bejas. Historiquement, les royaumes chrétiens de Nubie avaient passé un deal avec les pouvoirs musulmans d'Egypte qui leur permettait de rester indépendant du moment qu'ils stoppaient les raids des Bejas en Haute-Egypte. Mais la déliquescence des royaumes Nubiens a permis aux Bejas de reprendre leurs raids et le Sultan dans sa grande clairvoyance décida de profiter de la présence de son armée au Soudan pour les soumettre définitivement. Après 3 années de campagne, il pouvait se targuer d'un succès retentissant: Makuria et l'Alodia, derniers royaumes chrétiens de Nubie, étaient annexés, les terres Béjas étaient pacifiés et l'acquisition du port de Massawa renforcerait le contrôle Mamelouke sur le commerce en Mer Rouge. Ne restaient alors plus au Soudan que les émirs de Dongola. Après un dernier détour des cavaliers Mameloukes, ceux-ci acceptèrent la suzeraineté Égyptienne et prêtèrent serment de vassalité au Sultan. En échange, la quasi totalité des terres conquises au Soudan seront confiées aux Émirs afin qu'ils en gèrent l'administration quotidienne.

    La Pacification du Soudan: 5 ans rondement menés
    Spoiler:

    Nouvelles Frontières

    Un peu d'exotisme n'a jamais fait de mal.

    Alors que l'encre des traités de paix avec les Nubiens était à peine sèche, Sultan Jaqmaq qui avait pris la tête de ses armées, lança une nouvelle offensive au Nord de la Syrie cette fois, avec pour but la prise de la cité d'Al-Raqqah sur les bords de l'Euphrate. Il était temps car en effet, le Sultan Ottoman avait lui aussi lancé sa propre offensive sur les Moutons Blancs (Aq Qoyonlu) et annexé la ville-forteresse de Diyarbekir (à vos souhaits). Le Sultan, ivre de victoire (entre autres choses), décéda malheureusement subitement dès la prise de la ville et un conseil de régence des principaux émirs se mit en place avant la majorité du fils du Sultan. Le premier acte du conseil de régence fut d'annexer promptement les dernières possessions turkmènes en Syrie, et également d'accepter l'offre d'allégence du Malik du Fezzan dans le Sahara au sud de la Tripolitaine. Ces terres riches en ressources et aux nombreuses cités et vastes campagnes allaient certainement faire du bien au trésor Egyptien...
    Au moins ça fera joli sur les cartes postales!
    Spoiler:
    Cependant, dans la plus pure tradition Mamelouke, l'héritier mineur du Sultan fut déposé lorsque l'un des émirs fut suffisamment puissant pour écarter les autres et se déclarer sultan à son tour. Contrairement à ses prédécesseurs de la dynastie des Burji (Circassiens), le nouveau sultan Abd al-Aziz était un Abaza, c'est à dire un Abkhaze. Un changement pour le moins radical pour le Sultanat Mamelouke. La première action du nouveau sultan(-usurpateur) fut de se démarquer totalement de son précédesseur et de lancer une invasion au nord de la Syrie, avec pour objectif la ville d'Al-Rahba alors que le pays était également envahi par les Ottomans. Mais il s'agissait cette fois des Moutons Noirs (Qara Qoyonlu)!

    A ce stade, il est temps de parler un peu de ma relation avec mon puissant et ombrageux voisin turc. En GPO restifienne, il y a deux grandes écoles:
    1. Le Mamelouke qui s'écrase et qui meure à la fin.
    2. Le Mamelouke qui ne s'écrase pas et qui meure quand même à la fin

    Mon ambition dans cette GPO étant de fonder une 3ème école, c'est à dire une qui ne meure pas à la fin et qui alterne entre s'écraser et combattre, le début de la GPO se caractérise par une diplomatie active avec le Sultan turc qui a pour but de tenir le territoire initial, s'étendre autant que possible, tout en ne froissant pas la susceptibilité de mon voisin. C'est pourquoi l'expansion au en Mésopotamie se cantonne aux deux provinces syriennes restantes, sans toucher plus au Qara Qoyonlu avec une Irak qui sera "neutralisée". C'est-à-dire laissée libre, pour l'instant.

    Le Charme et le Sheik

    On est déjà dans un sale état.

    Afin de me donner une chance de tenir la distance face aux pouvoirs quasi-divins du Grand Turc Mehmet (qui moura finalement en 1453 lors du siège de Yerevan), il fallait également que je "muscle mon jeu" au niveau des Estates. En effet, d'habitude je me contente d'aller chercher les 100 points de monarques dès que possible. Mais pour cette GPO, et surtout au début, je décide rapidement qu'il faut aller chercher le 150 points. Pour cela, il faut atteindre une influence de 75%, ce qui est dangereusement proche des 80% qui déclencheront un désastre.

    Qu'à cela ne tienne, dès la première année je fais en sorte d'arriver à 75% au plus pour les trois Estates, et je prends le maximum de points. Le premier event me force à choisir entre les marchands et les bourgeois, et je choisis ces derniers qui passent alors à 84% et lance le progrès du désatre. Les Emirs quant à eux sont mécontents et leur loyauté passe en-dessous de 40% ce qui rend ma maintenance plus chère, et je regagne mon manpower plus lentement. Je laisse le désastre des marchands progresser jusqu'à 95% environ, puis je leur retire Alep ce qui les fait redescendre en-dessous de 80% d'influence, et fait également baisser leur loyauté. Pour les Emirs, j'ai un plan qui sera rapidement mis en action. Enfin, on peut noter les dhimmis qui vont disparaître rapidement par l'action de l'Uléma qui a fourni les Imans nécessaires pour convertir les populaces païennes de Nubie, ainsi que les Maronites du Liban.

    Heureusement que la main invisible veille au grain:
    Spoiler:

    Le Hejaz Exagère

    Pas de temps à perdre en salamalecs.

    Après cette pause de consolidation que d'aucuns voudraient bien décrire avec malveillance comme proche de l'implosion du pays, il était temps de repartir pour une nouvelle phase de conquête. De reconquête en l'occurence, puisqu'il s'agissait de réintégrer le Hejaz où les Shérifs de la Mecque avaient cru bon de prendre leur indépendance du pouvoir du Caire. La garantie abandonnée 5 ans plus tôt, avec un espoir nul d'une vassalisation diplomatique, ce seront des menaces qui seront envoyées aux pays voisins du Hejaz: Najd, Shammar, Yemen. Et ce afin de bien leur signifier que la réintégration du Hejaz serait imminente. Ce qui fut promptement accompli, avec au passage notre aura de grande puissance qui nous permettra de briser l'alliance du Hejaz avec Oman, ce qui facilitera la tâche des armées Mameloukes. Une fois le Hejaz annexé au Sultanat Mamelouk, les Emirs ayant participé à la campagne seront récompensés par de larges donations de terres, ce qui résoudra le problème de loyauté dont nous avions parlé auparavant. Evidemment, les cités saintes de la Mecque et de Médine seront données à l'administration de l'Uléma.

    Pas touche au Dihram!
    Spoiler:

    Mocha nous voilà!

    Ce café est plus fort que ce à quoi je m'attendais.

    Porté par le rapide succès de la reprise du Hejaz, le sultan lance alors une nouvelle offensive, cette fois-ci dirigée contre le Yemen. Malheuresement, elle aura été bien moins préparée et le Yemen pourra compter sur deux alliés particulièrement peu coopératifs: Hormuz et les somaliens du Warsangali. En effet, si le Yemen en lui-même est rapidement occupé, une armée doit rester pour assiéger la capitale fortifiée de Sana'a. Mais dans le même temps, les Hormuzi font des débarquements dans les provinces du Hejaz, tandis que les somaliens remontent la côte de la Mer Rouge et atteignent même la Haute-Egypte. Avec seulement 2 armées, et 3 fronts à gérer en même temps, les allers-retours successifs seront assez coûteux à la fois en homme et pour le budget.

    Mais finalement, l'aide indirecte de l'Ajuuraan, un autre état somalien, qui attaquera le Warsangali puis la défaite de l'armée Hormuzi, nous permettront de signer une paix avec le Yemen qui perdra ses principales provinces de Mocha, Sana'a et Aden. Afin de ne pas faire s'éterniser cette guerre déjà longue, l'annexion totale du Yemen n'aura pas été recherchée.

    Sur ce, la session se termine après un bon 24 ans de jeu, et je suis assez content de ma session qui a vu le glorieux sultanat Mamelouk s'étendre dans totues les directions. Evidemment, cela a également été le cas de mon puissant voisin turc, qui contrairement à moi, n'a pas conquis que du désert...
    Dernière modification par MiniaAr, 25-01-2017, 00h39.

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  • Azrock
    a répondu
    Ouai! Google est à son nom!

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  • Genesiss
    a répondu
    J'adore ce titre !!

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  • Pyrrhus
    a répondu
    Quand je vois toutes les belles illustrations que MiniAAr arrive a trouvé dans ces AAR je me dis qu'il doit détenir un musée privée et qu'il n'y a pas d'autres explications.

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  • Restif
    a répondu
    J'approuve ce titre, très bien trouvé !

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  • [Récit] MiniaAr chez AARahàzade - Mameloukes GPO "Les Sous de Descartes"

    AAR Mameloukes - MiniaAr chez AARahàzade



    Une nouvelle année qui commence, et c'est le grand bain de la GPO qui repart. Pour cette édition 2017, j'ai choisi un pays comme je les aime: les Mamelouks. En effet, il s'agit une nouvelle fois d'un pays avec une historique particulièrement mauvaise dans les GPOs Restif: Disparu / Éliminé / Vivotant tant bien que mal avant de se faire sortir par le Danemark... Bref, il était de mon devoir de montrer au peuple Mundusien le potentiel inexploité de ce pays en GPO.

    Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, et comme d'habitude, un peu d'histoire.


    Les Mongols repartent la queue entre les jambes, défaits par les (légèrement) basanés Mamelouks.

    Les Mamelouks sont une caste d'esclaves guerriers au service des Ayyoubides (les héritiers de Saladin) amenés des plaines de la Volga pour servir dans les armées Syriennes et Égyptiennes. Mais les Ayyoubides étaient loin d'être des dirigeant au niveau de leur illustre prédécesseur, et les Mamelouks décidèrent de prendre le pouvoir pour eux-mêmes et d'exécuter le Sultan qui n'avait pas réussit à défendre la ville de Damiette de la croisade lancée par le roi franc Louis (un kafir se parant du titre de Saint). Le sac de Bagdad par les Mongols et la persistance de la présence franque au Levant était le signe qu'Allah avait abandonné leurs anciens maîtres.

    Les Mamelouks ainsi libérés démontrèrent à la face du monde leur puissance en réussissant pour la première fois à vaincre les barbares mongols au cours d'une bataille rangée à la bataille d'Ain Jalut en Palestine en 1260. Les faibles et décadents chrétiens avaient été sauvés de l'invasion par la mort du Grand Khan; les fiers et insurmontables Mamelouks défirent les terribles cavaliers mongols en combat singulier, démontrant ainsi clairement leur supériorité sur les infidèles.


    L'ère des Révolutions de Palais.

    La dynastie des Baharites, vainqueurs des Mongols tout en étant d'origine turque (Kipchaks) eux-mêmes amenèrent l'Etat Mamelouk à son apogée. L'arrivée de dignitaires de la Horde d'Or au Caire montra également à ces barbares la lumière d'Allah et les souverains de la Horde se convertirent également à la foi mahométane et s'allièrent au Mamelouks contre les païens mongols de l'Ilkhanate. Malheureusement, la Peste Noire qui frappa le Levant au XIVème siècle créa de grands troubles et les sultans Baharites furent remplacés par les Mamelouks Burjites d'origine circassienne, et donc décadents. Les sultans se succèdent pour de cours règnes et l'instabilité gagne le pays. Au nord, les Ottomans se sont remis de la dévastation de Tamerlan et reprennent leurs conquêtes. Le sultan Jaqmaq qui règne en 1444, à l'âge de 71 ans, est-il vraiment l'homme de la situation?
    Dernière modification par MiniaAr, 23-01-2017, 12h43.
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